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26/09/2025 / Temps de lecture : 3min

Comprendre le processus d’une collaboration avec un artiste, de A à Z

Pourquoi un processus solide change tout

Collaborer avec un artiste, ce n’est pas seulement injecter un peu de créativité dans un projet de marque, c'est accepter d’ouvrir un dialogue entre deux univers qui n’ont pas les mêmes codes, ni les mêmes logiques. L’artiste défend une démarche, un vocabulaire plastique, une vision qui dépasse les objectifs marketing. La marque, elle, a besoin de cohérence, de visibilité, d’impact mesurable. Pour que ces deux horizons se rencontrent et produisent quelque chose de juste, il faut un processus clair, exigeant, qui encadre sans étouffer, qui structure sans réduire.

Chez Studio Artera, nous avons bâti ce processus au fil de collaborations concrètes en respectant une méthode simple : cinq étapes, ni plus ni moins, qui permettent de transformer une intention en œuvre forte, puis en récit concret. 

Analyse des besoins et conseil : clarifier avant de créer

Un projet artistique démarre rarement par une idée de forme ou de style. Il commence par une discussion ouverte : pourquoi cette collaboration, pour qui, dans quel contexte, avec quels moyens, et avec quelle ambition à long terme ?

À cette étape, on prend le temps de poser les bases : les objectifs (image de marque, communication interne, expérience client, activation événementielle), les publics (clients, collaborateurs, partenaires, presse), les contraintes (site, durée, budget, droits d’usage). On clarifie ce qui est attendu et ce qui ne l’est pas.

C’est un travail d’architecte en amont. À la fin de cette phase, on dispose d’un brief précis, partagé, et d’une carte claire des risques et opportunités.

👉 C’est exactement ce qui a permis la rencontre entre The Hoxton, Bombay Sapphire et Caroline Derveaux. L’hôtel voulait donner une identité artistique puissante à ses espaces communs, non pas en décorant les murs, mais en créant une atmosphère immersive et cohérente avec son esprit. L’analyse fine des besoins a orienté le choix vers une artiste dont le langage géométrique et coloré pouvait traduire visuellement l'ADN de ce lieu iconique, avec le soutien de la marque de spiritieux Bombay Sapphire.

Vue de l'installation de Caroline Derveaux sur la verrière monumentale de l'Hoxton à Paris

Choix de l’artiste : privilégier la justesse, pas l’effet de style

Le choix de l’artiste ne se résume pas à trouver un style “qui plaît”. Il s’agit de chercher une résonance authentique entre une démarche artistique et une intention de marque. L’artiste doit pouvoir s’exprimer dans son langage, et la marque doit pouvoir s’y reconnaître.

Nous travaillons sur une shortlist raisonnée, avec trois à cinq profils pertinents, et organisons des rencontres ou visites d’atelier. Il ne s'agit pas de faire une compilation d'univers, mais bien une sélection par affinités profondes : valeurs communes, faisabilité technique, désir mutuel de collaborer.

👉 NetJets x Silvère Jarrosson incarnent bien cette logique. NetJets voulait affirmer son identité lors d’Art Basel à Bâle, Paris et Miami à travers une exposition immersive. L’univers de Silvère Jarrosson, inspiré par la fluidité et le mouvement, s’est naturellement imposé : son travail incarnait la sensation de voyage et d’énergie que la marque souhaitait transmettre.

Détail du lounge NetJets à Art Basel imaginé par Silvère Jarrosson

Gestion de projet : encadrer sans étouffer

Une collaboration artistique réussie ne repose pas seulement sur une belle idée. Elle exige une gestion de projet irréprochable, c'est ce qui va protéger l’œuvre et sécuriser la marque.

Cela signifie :

- des contrats précis (durée, territoires, supports, crédits obligatoires etc.),

- un budget clair

- une logistique maîtrisée (repérages, transport, assurances, sécurité, planning de montage),

- une gouvernance fluide

Ce travail en coulisses permet à l’artiste de créer dans un cadre sécurisé, sans craindre les revirements de dernière minute ou les arbitrages impossibles.

👉 Sur le projet The Hoxton x Bombay Sapphire x Caroline Derveaux, la gestion fine du chantier, du calendrier et des contraintes techniques de l’hôtel a permis à l’artiste d’intervenir sans entraver le fonctionnement du lieu. De la même manière, la collaboration NetJets x Silvère Jarrosson n’aurait jamais pu voir le jour à Art Basel sans une préparation logistique millimétrée, allant du transport des œuvres à leur installation. 

Stratégie de communication : raconter et prolonger

Un projet artistique n’existe vraiment que lorsqu’il est partagé. L’œuvre doit être vue, comprise, intégrée dans un récit plus large. C’est là qu’intervient la stratégie de communication, pensée avant, pendant et après le projet.

- Avant : préparer le terrain avec du contenu de teasing, du making-of, une communication ciblée. 

- Pendant : valoriser l’expérience in situ (vernissage, activation, médiation), produire des images fortes qui circuleront sur les réseaux et dans la presse.

- Après : prolonger la vie de l’œuvre par des éditions limitées, des capsules éditoriales, ou des déclinaisons adaptées à d’autres supports.

👉 The Hoxton x Bombay Sapphire x Caroline Derveaux a ainsi permis de créer une identité visuelle forte et immédiatement reconnaissable, largement relayée sur l'ensemble des réseaux sociaux. NetJets x Silvère Jarrosson, à Art Basel, a bénéficié d’une visibilité exceptionnelle grâce à une communication calibrée qui reliait l’événement à l’univers de la marque.

Mesure de l’impact : objectiver sans réduire

Enfin, un projet se mesure. Pas pour réduire l’art à des chiffres, mais pour évaluer honnêtement ce qui a fonctionné et en tirer des enseignements pour la suite.

On observe des indicateurs quantitatifs : retombées presse, portée digitale, engagement qualifié, fréquentation. On observe aussi des indicateurs qualitatifs : perception de marque, retours des publics, satisfaction des artistes et des partenaires.

👉 Sur le projet NetJets x Jarrosson, l’impact ne s’est pas limité au nombre de visiteurs : il s’est mesuré dans la manière dont l’installation a repositionné la marque dans un univers culturel exigeant, en cohérence avec ses clients. Avec The Hoxton x Bombay Sapphire x Caroline Derveaux, l’impact s’est vu dans la reconnaissance médiatique et l’appropriation immédiate des espaces par les visiteurs, qui partageaient spontanément l’expérience sur leurs propres canaux.

Conclusion : un processus qui crée de la consistance

Cinq étapes, toujours les mêmes, adaptées à chaque projet mais jamais contournées : analyse, choix de l’artiste, gestion, communication, mesure. C’est ce processus qui transforme une intention en œuvre, et une œuvre en récit.

Une marque qui s’engage dans une collaboration sans méthode court le risque de produire un geste creux, vite oublié. Une marque qui suit ce chemin peut, au contraire, inscrire son identité dans une expérience culturelle forte, donner à voir autrement, et laisser une empreinte durable.

FAQ

Combien de temps faut-il pour mener un projet artistique ?
En moyenne de quelques semaines à plusieurs mois (pour les projets techniques ou en espace public). 

Comment choisir le bon artiste ?
En cherchant la justesse de valeurs et de vision, pas seulement un style “qui plaît”.

Quels droits faut-il prévoir ?
Durée, territoires, supports, réutilisations, crédits obligatoires : tout doit être clarifié dès le contrat.

Comment mesurer l’impact d’une collaboration ?
En croisant indicateurs quantitatifs (portée, engagement, fréquentation) et qualitatifs (perception, retours publics, presse).

👉 Pour en savoir plus sur nos collaborations ou échanger avec l'équipe de Studio Artera, c'est par ici

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